Chasseur

© iStock/PavelRodimov

Chasse

Hormis dans la baie McLaurin, la chasse est autorisée sur le territoire du projet de refuge faunique dans la mesure où les chasseurs respectent les règlements et la sécurité du public.

Chasse dans la Baie McLaurin : en vertu de l’article 20.1 du règlement municipal 42-2003 de la ville de Gatineau, l’utilisation d’armes de chasse est interdite dans la baie McLaurin, sauf à des fins d’activités de chasse éducative aux oiseaux migrateurs (c.-à-d. Journée de la relève) dans les baies Labyrinthe, Murphy et la Crique.

La chasse aux oiseaux migrateurs est une activité populaires sur le territoire. Cette chasse se pratique essentiellement entre la mi-septembre et la mi-novembre. Plusieurs centaines de chasseurs se répartissent sur les 28 km2 de territoire, en particulier lors de la fin de semaine de l’ouverture de la chasse. Les espèces les plus fréquemment récoltées sont le canard branchu, le canard colvert et la bernache du Canada. Le projet de refuge faunique fait partie du district de chasse F (cliquer pour obtenir la réglementation concernant la chasse aux oiseaux migrateurs).

Malgré le règlement précité, d’autres espèces sont aussi chassées sur le territoire, dont le dindon sauvage et le cerf de Virginie. On ignore le nombre d’adeptes concernés, mais il s’agit assurément d’une activité marginale par rapport à l’effort imposant déployé par les chasseurs de canards.

Chasse interdite

Pêche

Dans le secteur du projet de refuge faunique, la rivière des Outaouais abrite 38 espèces de poissons, dont un grand nombre sont recherchées par les pêcheurs. La pêche s’y pratique autant en eau libre (de mai à novembre) que sur la glace (de janvier à mars).

Les principales espèces recherchées sont le doré, le brochet, le maskinongé, l’achigan, la marigane, la perchaude, la barbotte et la barbue.

Les principaux secteurs de pêche en eau libre sont la baie McLaurin, la baie Clément, la baie Lochaber et la rivière des Outaouais. En hiver, le Centre de pêche blanche Gatineau opère un service de location de cabanes et d’équipement de pêche à la baie Clément. Certains pêcheurs installent leur propre cabane dans d’autres secteurs.

Le projet de refuge faunique fait partie de la zone de pêche 25 (cliquer pour obtenir la réglementation).

Cabane de pêche blanche à la baie Clément
Rat musqué

© Serge Rivard

Piégeage

Le rat musqué est la principale espèce qui fait l’objet de piégeage sur le territoire. L’activité est permise de la mi-octobre à la mi-avril.

Le projet de refuge faunique fait partie de l’UGAF 19 (cliquer pour obtenir la réglementation).

Les piégeurs sont regroupés au sein de l’Association provinciale des trappeurs indépendants – chapitre Outaouais (APTICO).

Ornithologie

Le territoire du projet de refuge faunique est très populaire auprès des ornithologues amateurs, tant en période de nidification des oiseaux que durant la migration printanière. La présence d’espèces vedettes, dont plusieurs sont considérées rares ou en péril, agit comme un puissant aimant : petit blongios, guifette noire, pygargue à tête blanche, sans compter une grande variété d’Anatidés (cygnes, oies, bernaches et canards) et d’autres espèces associées aux milieux humides (râles, gallinules, foulques, grèbes, troglodytes, etc.).

Plusieurs des milieux humides et leurs accès inclus dans le projet de refuge faunique ou situés en périphérie font partie des sites publics eBird, une plateforme mondiale qui permet aux ornithologues d’enregistrer leurs observations. On peut cliquer sur chacun des sites pour obtenir plus d’informations sur les oiseaux qui y ont été rapportés :

Observation des oiseaux
Autres activitiés 1

Autres activités

Plusieurs autres activités sont pratiquées sur le territoire du projet de refuge faunique, dans la mesure où les usagers respectent les normes de civilité (p.ex. ne pas laisser de déchets).

  • Photographie
  • Activités nautiques (canot, kayak, etc.)
  • Activités motorisées (aux endroits autorisés)
  • Randonnée pédestre
  • Activités éducatives